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Le Résumé de la rédac
L’évaluation de la formation est un sujet de débat intense, suscitant des opinions diverses. Certains experts, comme Raymond Fonvieille, remettent en question son utilité en suggérant de supprimer les évaluations pour favoriser la responsabilité des apprenants. En revanche, des voix comme Alain Supiot dénoncent la gouvernance par les nombres, appelant à une réflexion sur la finalité de l'évaluation.
Historiquement, la culture de l’évaluation est ancrée dans le cadre technicien qui s’est établi après la Première Guerre mondiale, devenant un outil de contrôle informel. L'évaluation est ainsi devenue plus un outil administratif qu'un moyen d'atteindre la performance réelle, tendant vers une évaluation des moyens plutôt que des résultats.
La nouvelle évaluation se dirige vers une approche enrichie grâce aux technologies numériques, intégrant des données variées sur l'apprenant. Le concept de pairagogie émerge, prônant une évaluation par les pairs qui favorise l'engagement actif des apprenants. L’autoévaluation, soutenue par l'IA, permet aussi aux apprenants de devenir propriétaires de leurs progrès.
En conclusion, l'évaluation doit évoluer pour reconnaître la valeur de l'apprentissage et se concentrer sur des finalités significatives, représentant une opportunité de transformation dans le secteur de la formation professionnelle.
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