La crise sanitaire passée, que devient la classe virtuelle ?

La crise sanitaire de mars 2020 a profondément bouleversé le secteur de la formation professionnelle en France, exigeant des département L&D un rétablissement rapide de la continuité pédagogique. À la demande de l'État, les acteurs de la formation se sont mobilisés pour soutenir les salariés confinés, se concentrant sur des dispositifs de digitalisation et des formations à la classe virtuelle. Cette période de transition a mis en lumière l'importance croissante des Chief Learning Officers au sein des comités exécutifs, soulignant que la formation est devenue un enjeu stratégique plutôt qu'une simple variable d'ajustement.

Les entreprises ont dû rapidement adapter leurs contenus, avec des résultats inégaux dans la qualité des sessions virtuelles, souvent perçues comme un remplaçant low-cost à l'enseignement traditionnel. Cependant, certains départements L&D ont réussi à renforcer leur crédibilité interne en développant une réelle expertise dans l'ingénierie de la formation.

À l'avenir, la classe virtuelle doit être intégrée de manière pertinente dans des parcours de formation multimodaux, permettant de découvrir, acquérir et partager des contenus de manière optimisée. Cette approche souligne l'importance des architectes de parcours de formation, un rôle clé sur le marché du travail post-crise.