Flaking : la formation doit aussi apprendre encaisser l'annulation de dernière minute !

Le phénomène de flaking, particulièrement parmi les jeunes de 18 à 29 ans, transforme l'engagement envers les formations professionnelles. Ce désistement fréquent, exacerbé par la crise sanitaire, souligne un besoin croissant d’instantanéité et de flexibilité. Les anciennes méthodes de planification rigides, qui garantissaient la présence, ne fonctionnent plus ; elles deviennent des sources de stress et de refus.

Pour répondre à cette évolution, la formation doit abandonner les calendriers lourds au profit de formats adaptables et spontanés. La clé réside dans la capacité à proposer des sessions ultra-courtes et à la carte, permettant aux apprenants de choisir leur moment et leur méthode d’apprentissage.

Parallèlement, il est essentiel de revisiter la promesse éducative : plutôt que d'offrir des bénéfices futurs, les formations doivent fournir une gratification immédiate et des expériences tangibles. L’utilisation d'apprentissages immersifs ou pratiques peut favoriser un engagement plus authentique.

Enfin, intégrer le flaking dans la conception des formations et envisager des solutions comme des alternatives asynchrones ou des rattrapages flexibles s’avère crucial. Cette transformation est gage d’une meilleure adhésion aux formations et de la pérennité des compétences dans un environnement en constante évolution.