En alternance, deux méthodes pour former des professionnels "réflexifs"

Dans sa note, France compétences explore des axes d'amélioration pour optimiser l'alternance en intégrant les connaissances théoriques et les savoirs d'action. Deux types d'espaces intermédiaires sont identifiés : les situations de travail reconstituées ou simulées (STRS) et l'appui à l'analyse réflexive des situations de travail (AARST).

Les STRS plongent les apprenants dans des contextes professionnels réalistes, leur offrant un droit à l'erreur, tout en agissant comme une préparation aux stages en entreprise. Cependant, leur mise en œuvre peut être freiné par des coûts élevés et une complexité qui pourrait submerger les alternants. L'intervention des formateurs est cruciale pour guider les étudiants dans cet environnement.

L'AARST, de son côté, favoriserait les échanges d'expériences pendant des séances collectives post-stage ou après les STRS, permettant ainsi aux alternants de comparer leurs vécus et de mieux comprendre les différences entre la théorie et la pratique. Bien que bénéfique pour renforcer les apprentissages, l’efficacité de l'AARST peut varier selon les profils des apprenants, soulignant l'importance d'une communication régulière entre formateurs et maîtres d'apprentissage. En somme, l'émergence d'acteurs de l'éducation intermédiaire au sein des organismes de formation est essentielle pour relier ces deux types de savoirs et former des professionnels réflexifs.