Le Résumé de la rédac
L’analyse des ruptures de contrat d'apprentissage révèle des tendances significatives liées au niveau de formation et à la taille des entreprises. En effet, la fréquence des ruptures diminue avec l'élévation du niveau : elle passe de 42 % au CAP à 27 % au bac+2. De plus, les petites structures (moins de 5 salariés) affichent un taux de rupture de 43 %, contre seulement 19 % dans les entreprises de plus de 250 salariés.
L’accompagnement des parents joue un rôle crucial pour réduire ce risque, tandis que l’intérêt pour le métier au moment de l’orientation semble avoir un impact moins prononcé. Les apprentis qui poursuivent leur formation après leur première année sont plus susceptibles de rompre leur contrat s’ils éprouvent des conditions de travail insatisfaisantes.
Un constat alarmant se dégage : un jeune sur quatre ne parvient pas à maintenir son contrat d'apprentissage un an et demi après le début, même si cela ne signifie pas toujours un abandon total du secteur. En effet, 27 % de ces jeunes sont restés dans leur emploi ou recherchent un poste dans leur domaine de formation. Les défis liés à l’apprentissage méritent donc une attention accrue pour favoriser la réussite et la pérennité des contrats.
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