Formation et compétences : l'IA peut-elle répondre aux défis de demain ?

Lors d'une récente table ronde animée par Émilie P., déléguée générale de la FINEF, et Clément Mélin de Tech France, divers experts ont exploré l'impact de l'intelligence artificielle (IA) sur la formation et les compétences. L'IA est présentée comme un accélérateur technologique qui modifie radicalement le paysage professionnel, entraînant à la fois la disparition et la création de métiers. Le concept de haagogie, qui place l'apprenant au centre de son apprentissage, est mis en avant comme une manière d’exploiter l’IA pour recentrer l’éducation sur les compétences essentielles.

Les intervenants ont souligné la nécessité d'évaluer la qualité des formations et de former des formateurs qualifiés pour accompagner cette transition. Plutôt que de craindre l'obsolescence des compétences, il est suggéré de considérer cette évolution comme une opportunité d’adaptation. L’école doit s’emparer de l’éducation à l’IA, tandis que les entreprises devraient recréer des capacités de formation interne via des formateurs occasionnels.

À long terme, l’intégration de l'IA promet un soutien dans l’apprentissage, avec des outils adaptés aux besoins individuels des apprenants, renforçant ainsi l’engagement et la personnalisation des parcours éducatifs. Le débat s'est terminé sur un ton optimiste, évoquant la possibilité d'une semaine de travail réduite en 2035, se basant sur les prévisions de Bill Gates.