Le Résumé de la rédac
Le recul de l'État dans le financement de l'apprentissage en France suscite de vives inquiétudes parmi les acteurs du secteur. En effet, des réductions des aides à l'embauche ont été mises en place, diminuant la prime de 6.000 à 5.000 euros pour les PME et à 2.000 euros pour les grandes entreprises. À partir du 1er juillet, une contribution obligatoire de 750 euros pour les entreprises sera instaurée afin de financer la formation des apprentis préparant un diplôme bac+3 ou plus, une première dans ce cadre.
Cette mesure s'ajoute à une conjoncture économique incertaine, rendant les entreprises plus prudentes vis-à-vis de l’alternance. Les recrutements d'apprentis montrent déjà des signes de ralentissement, certaines entreprises étant réticentes à assumer des coûts supplémentaires imprévus. Les organisations de formation devront faire preuve de pédagogie pour expliquer aux employeurs l'importance de leur participation au financement.
Le gouvernement prévoit également des réformes pour le financement de l'apprentissage, telles que la minoration des niveaux de prise en charge et une plus grande souplesse pour les branches professionnelles concernant les financements. Ces changements pourraient avoir des retombées sur la concurrence entre niveaux de formation, impactant les stratégies de recrutement et le développement de nouvelles filières en apprentissage.
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