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Le Résumé de la rédac

La récente mise à jour réglementaire sur la sous-traitance du Compte Personnel de Formation (CPF) impose des contraintes strictes aux organismes de formation (OF), visant à minimiser les fraudes et à garantir la qualité des prestations. En effet, tout organisme est désormais pleinement responsable de sa formation, rendant la collaboration avec des formateurs étrangers presque impraticable. Pour sous-traiter, il est nécessaire de respecter plusieurs exigences, telles que l’obtention d'un Numéro de Déclarant d'Activité (NDA) et un audit Qualiopi, excluant ainsi bon nombre de formateurs étrangers.

Ce cadre règlementaire est particulièrement néfaste pour la formation linguistique, car il limite l'accès à des formateurs natifs basés à l’étranger, ce qui est souvent synonyme de qualité. Les alternatives de financement comme les plans de développement des compétences ou le paiement personnel sont peu viables sur le marché actuel.

Ironiquement, alors que l’on encadre sévèrement l’aide à l'apprentissage des compétences par des professionnels qualifiés, le e-learning sans accompagnement se développe sans restriction, offrant des certifications basées sur des tests automatiques sans réelle évaluation pédagogique. Cette situation soulève des interrogations sur la cohérence des politiques de formation, qui, sous l’illusion de lutter contre la fraude, nuisent à l’innovation et à la diversité des méthodes d'apprentissage, au détriment des apprenants.

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